L’évocation de « la gastronomie » induit une prolifération d’images, construites, véhiculées, revendiquées, reconstruites, où s’entremêlent tout à la fois les productions professionnelles, médiatiques, territoriales, culturelles (créatives et patrimoniales), touristiques, mais aussi les productions académiques. La gastronomie est ainsi traversée par de multiples « idées – images » qui renvoient aux « imaginaires sociaux » et à des réservoirs partagés de valeurs, de signes, de références, de perceptions sensoriels et de comportements, d’horizons d’attente des consommateurs, mais aussi d’emblèmes, de légendes et de stéréotypes.

Ce constat nous invite à ouvrir une réflexion inédite et à interroger l’objet « gastronomie », dans la disparité des paysages où il se déploie, et ce à travers le prisme fondamental de la question des imaginaires. Nous interrogerons aussi la gastronomie comme facteur important de construction des identités. Dans un monde ou les enjeux économiques, culturels, sanitaires et touristiques des secteurs agricoles, agro-industriels et gastronomiques sont l’objet de nombreuses politiques publiques et entrepreneuriales, nous souhaitons produire des connaissances utiles au développement de la recherche mais aussi à l’analyse de sujets d’actualité et à l’activité de secteurs économiques (culture, tourisme, industries et commerces).

La question sera abordée dans la dimension internationale à travers plusieurs axes :
• Les constructions, circulations, diffusions, réceptions et appropriations
• Les valeurs, quêtes, sacralisations
• Les visées, enjeux, impacts touristiques en particulier

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