L’économie des sociétés primitives

« Âge de pierre, âge d’abondance », de Marshall Sahlins, réactualise le débat autour des sociétés primitives, débat largement abordé au sein de la pensée anthropologique.

L’ouvrage offre un travail de synthèse et de réflexion sur les sociétés anciennes et plus particulièrement leurs modes de production domestique, en soulevant la question de l’économie « primitive ». L’ouvrage compare plusieurs sociétés, des chasseurs australiens et Bochimans aux sociétés néolithiques d’agriculteurs , ainsi que des sociétés à économie dîte “primitive” en Afrique, en Mélanésie, au Viêt-Nam ou en Amérique du Sud.

Marshall Sahlins va à l’encontre des idées pré-conçues et réfute la réponse classique qui tend à penser que l’économie primitive est une économie de subsistance et de misère, entravée par sa technologie rudimentaire. Il affirme que les économies “primitives” ne produisent que dans la limite de leurs besoins et constituent ainsi la seule véritable société d’abondance.